Petite marche presque romantique...

Beckett tenait le bras d'Ange d'un geste presque protecteur, il avançait paisiblement dans les rues désertes de Port Royal, où les derniers artisants fermaient leurs échoppes avant la tombée de la nuit.

- Quel plaisir de voir ces rues épurées de toute raclure... Que des honnêtes citoyens. On pourrait presque sortir seuls...

Il accompagna ses dires d'un léger coup d'oeil dans un coin sombre où une silouette protectrice veillait. Un léger sourire éclaira ses levres.

Ange était bien aux côtés de Beckett mais se semblait surveiller mais ne préféra ne rien dire.Elle lui souria et répondit avec un lèger sourire:

Oui et ce grâce à toi.Snas toi des tas de pirates roderaient ici.Avec toi on est sur d'être en sécuritè

- heureux que tu le remarques, déclara-t-il simplement en observant un rat passer non loin d'eux. Reste le probleme de l'hygiène... soupira-t-il.

Ils marchèrent pendant un bon moment dans le silence.

Ange qui n'aimait pas trop le silence,trouvant cela trop style cimetière,rompit ce silence et lui répondit avec un léger sourire:

Du a déjà assez fait pour la sécurité de Port Royal....

Elle se taisa un instant et enfin décida de poser une question qui lui brulait les lèvres:

On m'a dit que Mademoiselle Carlotta est revenue ici.Comment va t-elle?

Ange n'avait jamais trop apprécier la présence de Carlotta aux bras de Beckett mais il fallait qu'elle se fasse une raison.Beckett appartenait à tout le monde

L'anglais s'arrêta de marcher un instant, un sourire flattant vaguement sur ses levres en entendant ces mots. Il regarda Ange toujours avec ce sourire indéchiffrable.

- Elle va bien, déclara-t-il simplement en se remettant en marche.

Le petit sourire de Beckett ne bougea pas d'un poil, se faisant plus sensuel et plus secret.

- La jalousie est une preuve d'affection, énonça-t-il simplement. Je ne peux pas comparer Carlotta à toi. Comparer deux femmes viendrait à signer mon arrêt de mort tout de suite. Mais... En quoi le fait que le retour de Carlotta me fasse plaisir t'affecte tant?

Ange continuait à le regarder,croyant en elle même que Beckett saurais amuser de ses sentiments.Elle lui répondit séchement:

Ca serait bien vrai que tu signerais ton contrat de mort.Est tu trop aveugle pour voir que je tient trop à toi pour te perdre?Aurais tu changer à ce point Lord Beckett?

Ces membres tremblaient mais elle ne rajouta rien de plus pouvant accentuer sa peine

Pour toute réponse, l'homme attrapa doucement la jeune femme par la taille et la ramena tout contre lui, frottant simplement son nez contre le sien.

- J'ai en effet beaucoup changé. Mais pas au point d'ignorer les sentiments d'une femme à mon égard, murmura-t-il sensuellement à son oreille.

Caressant sa joue, l'anglais approcha ses levres des siennes et soupira.

- Ne te renfermes pas, ouvre-toi au monde qui t'entoure. Une jeune femme aussi séduisante que toi ne devrait pas avoir à faire avec un Lord anglais d'1m60...

Il rit legerement, puis ferma les yeux et se pencha sur elle, capturant ses levres dans un long baiser langoureux.

pourtant, après un court instant, Beckett rompit le baiser et regarda longuement Ange dans les yeux.
Puis, d'une voix douce et à la fois autoritaire, grave, serieuse mais tendre, il parla. Il ne dit que quelques mots, mais ces mots étaient emprunts d'un tel serieux qu'ils tombèrent lourdement sur l'ambiance légere des rues.

- Je t'interdit de t'attacher à moi. souffla-t-il, son regard gris comme la roche plongé dans celui de la jeune femme.

Ange s'écarta de Beckett,ne comprenant plus la situation.Ou en était -elle avec Beckett?Il l'interdisait de ne pas s'attacher à lui alors que quelques seconde avant il l'embrassait,elle lui demanda:

Et pourquoi cela?Donne moi une seule bonne raison pour que je ne t'aime plus

- Je suis devenu quelqu'un d'autre... dit-il. Le Cutler que tu as connu n'existe plus... ou presque plus, maintenant.

Il remit ses manchettes en place en ajoutant

- Nous devons parler serieusement de notre relation, pour que tu comprennes. Peut-être me haïras-tu pour cela, peut-être m'aimeras-tu encore davantage. Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que si tu recherches une relation stable, ce n'est pas à moi qu'il faut t'adresser.

Ange ne le croyais,du moins elle faisait semblant de ne pas y croire,car depuis qu'elle était arriver dans son bureau tout avait changer....

Alors avec qui devrais je avoir une relation stable?Le curé?Tu veux qu'on discute sérieusement de notre relation...enfin si on peut parler d'une relation...Tu as peut être changer mais ce n'est pas pour autant que je te hairais et si c'est ce que tu cherche tu me toruveras,et ce sera jour là que tu comprendra que tu auras perdus plus qu'une amie:

Ange était hors d'elle et ne savait plus quoi faire,cela lui rappellait son voyage en france

- Je suis un homme compliqué, Ange. Je l'étais déjà avant, mon rang de Lord n'a rien arrangé. J'aime les femmes, j'aime trouver mon plaisir chez des genre différents, je suis comme le vent et rien ne me retiens. Laisse-moi te dire que si tu veux quelqu'un qui ne voit que toi, qui t'épouse, qui fonde une famille, qui soit responsable, à qui tu prépareras le thé, avec qui tu partageras un amour inconditionnel et une tendresse indicible...

Il marqua une petite pause.

- Tu t'es trompée de personne. Moi je suis infidèle. J'aime les femmes, les hommes, tout ce qui est susceptible de me procurer mon plaisir.

Pour toute réponse, Beckett attrapa Ange par la taille et l'attira contre lui. Il la regarda dans les yeux, son étreinte langoureuse et brûlante se resserant doucement.

- Tu as entièrement raison. C'est pourquoi je me demande ce que tu fais encore ici.

Il l'embrassa ensuite ardament, d'un baiser empreint de désir et de passion, lui-même en fut destabilisé. Jouant avec les parties sensibles de sa bouche, il caressait ses hanches au rythme de ce baiser enflammé.
Mais cela ne dura pas. Il rompit le baiser et recula d'un pas.

- Maintenant, tu sais qui je suis. Tu peux me frapper, si tu le souhaites. Mais sache que tu ne pourras jamais cesser de m'aimer.

- Raconte-moi cette histoire en France... je peux peut-être t'aider... souffla-t-il avec un sourire rassurant.

Ange tourna la tête à sa gauche pour que Beckett ne voye pas la peine qu'elle avait et la difficulté d'énoncer ce qu'il s'était passer en France,enfin elle inspira un grand coup puis enfin raconta:

Ce jour là,quand j'ai fait la rencontre de ce noble nommé Francois je le croyais sympathique,élégant et gentleman,l'homme dont j'avais toujours rêver.Mais il s'avère que la semaine précédent le mariage,il s'est montrer sous son vrai jour.Il m'a avouer qu'il savait tout de moi,que tu était mon ami,qu'on était lier.Il m'a fait une proposiotion que j'ai refuser immédiatement,mais j'en ai payer le pris...

Ange comprit qu'il fallait qu'elle continue:

Ce soir là il m'a proposer de....de t'espionner,surveiller tes faits et gestes.Quand j'ai refuser il a eu l'audace de lever la main sur moi,je l'ai défier de recommencer,il m'a défier de le battre en duel et que si je gagnais il me laissait revenir à Port Royal et que si je perdais qu'il me gardera comme objet de désir.Malheureusemnt pas très douer pour le duel j'ai perdus.Il m'a endurer mille et une souffrance pas physiquement mais mentalement.Je ne sais comment un soir une inconnue m'a libérer de prison et emmener à un navire marchand pour revenir ici.

Il y eut un moment de silence. Il l'observait sans rien dire. Puis, après un instant, il lui prit la main, et la forca à le regarder.

- pardonne-moi de n'être pas parfait... dit-il simplement, ses yeux plongés dans les siens. Je ne vallait pas la peine que tu reviennes. Tu aurais dû trouver un vrai mari, fonder une vraie famille. Pardonne-moi...

Son regard était triste, presque mélancolique.

- Pardonne-moi... répéta-t-il en approchant son visage du sien.