comment sa?? ( PV James ou Cutler^^)

Beckett tira brusquement sur la bride de son étalon à la robe blanche pure (qui porte le petit nom de Caesar, soit dit en passant =D) en voyant la silouette se découper dans le parc. Unique silouette, telle une vue surréaliste.
Cette silouette ne correspondait à personne qu'il connaissait, et pourtant elle lui rappellait étrangement quelqu'un.
Piqué par la curiosité, même si ce n'était pas dans son habitude, il envoya un petit coup de talon pour faire avancer le cheval qui obtempéra sans protester.
Lorsqu'il fut arrivé à la hauteur de la fameuse silouette, il ne put retenir un léger hoquet de surprise.

- Carlotta...?

Son visage d'habitude si froid et inexpressif montrait dès à présent le plus parfait étonnement, une expression qui n'avait pas fait surface depuis l'annonce de la fuite de Sparrow, la premiere fois, il y avait de cela déjà très très longtemps.

La bouche entr'ouverte, les sourcils legerement levés, Beckett resta un moment sans rien dire, encaissant le choc. Puis, comme s'il voulait éviter que quiconque le voit dans cet état de surprise qui ne lui était pas habituel, il reprit son expression neutre et moqueuse.

"Alors la belle Carlotta de Neufchatêl s'est finalement casée... une vie paisible après les tumultes et tempêtes du corsaire... si on me l'avait dit, je pense que j'aurai fait pendre le messager." Sa voix était redevenue froide, comme d'habitude.

Caesar souffla de l'air par ses naseaux, agitant sa grosse tête, faisant voltiger sa crinière. La situation ne semblait pas l'affecter le moins du monde.

Cate eu un rictus.

-Si sa ne tenait qu'a moi je serait sur mon navire a la recherche de mon prochain "client".mais comme tu peut le voire.....

Elle montrat son ventre.

-j'ai une personne qui me prend tout mon temps......

Code:

Elle redoutait un peu la réaction du Lord face au fait qu'elle était enciente, allait il le prendre bien ou pas??

- C'est ce que je vois, railla-t-il. Alors tu t'es finalement résignée. Voilà qui est fort dommage, j'avoue que j'aimais bien ton coté impulsif et indomptable... Mais comme tout le monde, tu as bien fini par intégrer les rangs.

Il accompagna ses dires d'un léger mouvement du menton, signifiant la suffisance et l'orgueil, comme à son habitude.
L'oeil de Caesar roula dans son orbite, ses oreilles se levèrent legerement et il se dandina d'un sabot à l'autre, agitant doucement son cavalier qui resserra la bride pour qu'il cesse.

- Mais dis-moi, Cate... dit-il finalement, piqué par la curiosité. Tu n'es pas obligée de répondre mais... Qui est le père?

Après un petit instant de silence, il ajouta...

- Tu peux me le dire, je te promet de ne pas le faire pendre une fois que je connaîtrai son identité.

- Cela me concerne si je m'en sens concerné. C'est tout. répondit-il sèchement.

Il flatta l'encollure de l'animal, toujours aussi droit sur la selle, les pieds bien enfoncés dans les étriers, les talons vers le sol, son dos legerement cambré en avant, lui ajoutant encore plus cette allure de suffisance et de mépris qu'à son habitude (petite description rien que pour me faire baver xDD).
Remettant son grand tricorne droit, il laissa tomber son regard sur la silouette de Carlotta.

- Eh bien, c'est bien la premiere fois que je te vois en robe, et sans corset... Mais tu n'as pas répondu à ma question.

Un léger rire coupa Carlotta dans sa phrase.

- je me contrefiche de "celui que tu considères comme le père". Ce n'est pas ce que je t'ai demandé. Répond, ou ne répond pas, comme tu voudras.

Le lord fronça les sourcils en regardant Carlotta.

- qu'est-ce que tu veux dire?

(Beckett le paumé xDD)

(XD le pôve......j'arrive a le déstabilisé!!)

Elle eu un sourire.

-Oh....j'arrive a te rendre perplex......qu'elle douée je fait!! Voyons tu ne te souvient pas de notre dernièr tête a tête?? J'aurai cru qu'il resterait a jamais graver dans ta mémoire vut comment tu l'a tant attendut!! Cela me désépére de voire que je ne compte pas du tout pour toi même portant ton enfant....

Les mots firent l'effet d'un coup de canon sur l'anglais. Il se raidit si brusquement le Caesar même fut surprit, et montra sa protestation par des mouvements nerveux de la tête et des jambes. Il ne prit même pas la peine de le faire se calmer.
Il resta là, la bouche à peine ouverte, le regard vide, fixé dans les yeux de Carlotta.
Il voulu parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche, qu'il ferma après quelques secondes de silence.
Puis, contre toute attente, la surprise disparut. Et son expression habituelle réapparut. Il tira un coup sec sur la bride et le cheval se calma.

- Alors comme ça, c'est moi le père... sourit-il. Voici une nouvelle aussi inattendue qu'inéspérée... Un enfant...

Il eut un petit rire.

- Et donc, le père officiel est un corsaire, c'est ça?

Se baissant quelque peu sur le coté pour mettre son visage à quelques dizaines de centimètres de celui de Carlotta, il la regarda dans les yeux et chuchota...

- qui es-tu pour juger que je ne suis pas capable de donner l'amour d'un père?

Se relevant graduellement sans la lâcher des yeux, il finit par se retrouver droit et la regarda d'un air presque méprisant, toujours avec ce sourire qui faisait qu'on ne pouvait pas lui en vouloir (parce qu'il est trop beauw )

- Soit. J'espere que tu as fait le bon choix. Tu ne m'as juste pas laissé le temps de te montrer ma vraie nature.

Il lui adressa un clin d'oeil enigmatique, avant de faire tourner le cheval sur lui-même, et de partir au petit pas, adressa un signe de la main contre son tricorne qui rappellait étrangement ceux que font les cow-boys dans les western-spaghettis ou les films avec Clint Eastwood (*meurs*)

-Ta vrai nature, laquel??

Dit alors qui se retourbait.

-Celle ou tu fait cocu a celle que tu est cencer aimer?? ou celle qui tu joue au homme cruel et froid avec alors que je suis la personne qui te connais le mieux aprés toi, sa te sert a quoi d'être comme sa avec moi?? Si mérite vraiment que je revienne vers toi, dans se cas prouve le!! ( adonf dans Hp et Lucius XD)

Le petit sourire de coté refit son apparition alors qu'il continuait à avancer. Il tourna legerement la tête sur le coté.

- Tu as raison, Cate. Je ne vaux pas la peine d'être aimé. C'est peut être pour cela que tu m'aimes, après tout... lança-t-il pardessus son épaule.

Puis, il fit tourner le cheval, se retrouvant donc perpendiculaire à la vue de Carlotta, il lacha d'une main la bride et fouilla dans une de ses poches. Il en sortit une petite dague bien effilée, et la jeta aux pieds de Carlotta.

- Tu es en droit de me tuer. Tu es en droit de me blesser. Mais, dommage pour toi, tu es dans l'impossibilité de te baisser. Railla-t-il en regardant le ventre rond de la jeune femme.

(han le gros *** xDD)

Souriant d'un air satisfait, Beckett mit pied à terre juste en face de Carlotta. Il fit passer la bride pardessus la tête de l'animal et la tint dans sa main.

- Voilà ton seul probleme, Carlotta. Tu es trop prévisible. Pourquoi je t'aurai lancé cette dague si je pensais que tu me tuerai? Je suis peut être un peu chamboulé par cette nouvelle, mais pas au point de devenir suicidaire...

Plus il parlait, plus sa voix se faisait douce et faible, et plus il s'approchait du visage de Carlotta.

- La probabilité pour que tu m'ôtes toute forme de vie est inexistante. Même si je pense que tu en meurs d'envie, tu ne le feras pas...

Puis, il susurra au creux de son oreille, sans la toucher...

- très charmante, terriblement séduisante, fortement piquante... mais trop prévisible.

Il détacha bien chacun de ses mots, comme s'il s'adressait à un arriéré.

- Sache que si tu ne veux plus de moi, il y a une trentaine d'autres personnes qui se pressent à ma porte... Je ne te demande pas de m'aimer, je te demande juste de m'accepter tel que je suis, et je ferai de même...

Il posa délicatement sa main à plat contre le ventre de Carlotta, d'un geste tellement empreint de douceur et d'amour que ç'en était presque irréel.

- Tu ne peux plus le nier à présent. Nous sommes eternellement liés par cet enfant, que tu le veuilles ou non. Même si tu lui attribues un autre père, même si tu le fais grandir dans l'ignorance, même si tu me tues... ce que tu ne feras pas de toute façon. Nous sommes liés.

Il lui lança un regard où perçait à peine un air de ces regards qu'il lui lançaient au temps de leur premiere fois.