Keep your friends close, and your enemies closer [pv Karmer]

Beckett finissait de remplir un mandat d'arrêt pour un quelconque pirate lorsque Mercer entra dans son bureau.
L'anglais leva les yeux sur son homme de main et attendit, impassible, qu'il lui fasse part de l'objet de sa visite.

(Mercer fait aussi partie de la conversation puisque c'est moi qui le fait xD)

- Un certain Karmer demande à vous voir, Milord. lâcha simplement Mercer sur son ton habituel.

Après acquiescement de son patron, le mercenaire s'effaça pour laisser entrer l'amiral.

Karmer entra dans le bureau de Lord Beckett apres qu'on les gentiment invité à y entrer. Il vit beckett assit face à son bureau et train de remplir ce qui devait certazinement etre un mandat .

- Lord Cutler Beckett, cela faisait longtemps. Je vous avoue que je n'ai pas un bon souvenir de mes services dans la compagnie des indes orientales quelque années auparavant ! Mais je pense que vous le saviez deja, je me trompe ?.

Il jeta un rapide coup d'oeil vers Mercer qui était cacher dans l'ombre.

- Auriez vous peur de moi, pour que ce dernier reste ici ?

Il emit un petit rire moqueur et s'avança davantage vers le bureau et tendit un parchemin avec le seau royal.

- Voici la raison de ma visite à port royal. Comme vous aurez pu l'imaginer, le roi n'allait pas vous laisser carte blanche, et pourcela il m'a gentiment envoyer en tant qu'ambassadeur.

Beckett leva simplement la tête vers son interlocuteur, puis il posa la plume d'un geste gracieux et prit la lettre. Il observa le seau avec un petit sourire, avant d'ouvrir l'enveloppe non sans moins de grâce qu'à son habitude.

Il parcourut les écrits, et renvoya son homme de main à ses affaires d'un simple mouvement de main sans quitter les lignes des yeux. Il la lut jusqu'au bout dans un silence de plomb, et finit par la poser et lever les yeux vers Karmer.

- Me donner carte-blanche, dites-vous? sourit-il. Je n'ai jamais eu la prétention de dire que j'agissais sous mon propre chef. M'insultez vous, Amiral? Oubliez-vous donc que les principes fondamentaux de l'éducation anglaise sont "la couronne et le pays" ? [for the King and the Country, devise du MI:5, NDLR =D]

Il l'observa un instant. Son visage lui disait vaguement quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

- Je n'agis que pour le bien de notre pays, j'ai été envoyé ici à la suite d'une affaire dont vous avez certainement eu vent, sous ordre du roi d'ailleurs. Puisque les autorités ici n'arrivaient plus à se protéger les pirates, ils ont opté pour un moyen plus... Radical... dit-il avec un sourire imperceptible sur les lèvres.

- Comment pourrais-je oser vous insulter ?! Il y a un point que je dois admettre, votre travail a été en partie une reussite, vous avez reussi à vider les alentours de Port royal des pirates.Mais cela ne fait pas de vous un hero.

Il se remit bien droit et regarda d'un regad noir le Lord

- Le roi n'est maintenant plus de cette avi, il veut un équilibre des pouvoirs dans les caraibes, une secteur qu'il a qualifié de fragile ... Par la suite, il m'a demander de remettre en place la marine royal qui a disparut lors de votre arrivé, dont une partit qui a peri par la betise que l'amiral Norrington a faite dans le passé et le reste pour enrichire votre corp de marine, la marine de la compagnie des indes orientales. Une question par simple curiosité, je pensais que Norrington avait demissionné de ses fonctions et qui l'avait plongé dans la piraterie, comment cela ce fait il qu'il soit amiral sous vos ordres ?

Il regarda la piece, il devait avouer quelque chose, c'etait que le Lord avait du gout. Puis il posa de nouveau ses yeux sur la lettre qu'il venait de donner à Beckett.

- Comme la precisé le roi sur ce message, ces nouvelles troupes qui seront postés à port royal sont mes seuls et uniques ordres. Et je ne suis pas sous les votre directement. Le roi veut une entente entre les deux pouvoirs. Celle de protection des sujets anglais, en l'occurence moi meme, et celle de l'armée pour detruire les pirates, ........., Vous. C'est la seul mission que vous devez accomplir ici, Lord, cependant, la marine royal pourrait, en cas de force majeur, donner un coup de main à la compagnie des indes orientales. Tel est le desire du roi.

Il s'approche de la grande carte peinte sur un mur,
- Joli carte !

- vous venez donc de vous contredire vous même, Amiral. lâcha Beckett en repliant la lettre avec classe. D'abord vous dites que vous et la marine royale venez pour me surveiller, et ensuite vous affirmez que vous venez pour m'apporter un soutien en effectifs et en pouvoir. Ou peut être allez vous savoir doser les deux... Vous et moi ne sommes pas fondamentalement différents, Amiral. Nous nous battons tous deux pour la toute-puissance de la couronne d'Angleterre.

Il marqua une pause.

- Je n'ai pas bâti la Cie des Indes, c'est cette même couronne que nous servons qui l'a fait. Que serait l'Angleterre sans le thé et les épices que cette entreprise rapporte du nouveau monde? Je pense que vous faites une petite confusion, et je m'en vais vous éclaircir sur-le-champ: le but premier de ma venue ici n'est pas d'éradiquer les pirates, mais bien de protéger les navires marchands qu'ils pillent et coulent. Sans navires, pas d'épices, pas de thé, pas de soie, pas de coton, pas d'esclaves. Même si l'éradication des pirates est sous-entendue ici, elle n'est pas dite, et j'ai fait serment à la famille royale d'éradiquer toute menace pour mon commerce. Je ne suis pas un chef des armées, c'est bien pour cela que j'ai l'amiral Norrington sous mes ordres. Moi je ne m'occupe que des chiffres. Lui s'occupe d'étriper et de pendre ce qui peut malmener notre grande importation. Moi je ne fais qu'imposer ma signature pour officialiser les arrestations, tortures ou pendaisons. Je n'agis pas contre les pirates, j'agis pour les anglais. La nuance est subtile et pourtant bien présente. Conclut-il.

Une servante entra après avoir frappé et déposa un plateau en argent où étaient posés deux tasses fumantes, deux soucoupes et une théière en porcelaine fine d'Angleterre, ainsi que quelques cuillers en argent et une pince à sucre, sur le bureau de Beckett. Il la remercia d'un hochement de tête et elle sortit après s'être penchée en avant pour saluer les deux personnages importants de la pièce.

Beckett se leva et observa l'amiral du haut de sa faible taille.

- Tiens, en parlant de ça... Tea time, énonça religieusement l'anglais en proposant une tasse à son interlocuteur d'un mouvement de la main.

(il y a des choses sacrées chez les anglais, et le Tea Time est une priorité absolue U_u)

Karmer prit la tasse de thé sans rien dire et en buva une petite gorgée avant de reprendre sur ce que venait de lui dire lord Cutler Beckett.

- Je ne me suis point contredit. Je suis sencé vous surveiller pas la marine royal. Le roi veut que la presence de la marine soit imposé ici, en ces lieux dont la position est instable. Par la suite, il m'a demandé de lui remettre un rapport des plus regulierement possible sur votre travail de lord. Le roi tient à se que vous ne vous ecartiez pas des deux princpaux objectif qu'il vous a fixé, develloper le commerce et securisé les voies maritimes en essayant de faire disparaitre un maximum de pirates. Or dernierement, a peine la moitié des navires marchands prevus sont arrivés à destinations sans subir trop de dommage. Ce qui a inquiété le roi qui a donc pris certaines mesures, comme vous avez pu le remarquer.

Il but lentement une nouvelle gorgée du thé et posa sa tasse sur le bureau de Beckett.

- Comme nous allons devoir travailler ensemble, je souhaiterais savoir quelque chose de bien particulier. Je manque d'officier actuellement sur "L'Aigle Imperial". Et en lisant certain rapports, j'ai remarqué un lieutenant qui m'a fait impression bien que plusieur mission qu'il a mené ont echoués betement, comme cette capture de jack Sparrow. Je pense qu'il fairait un bon commandant ou capitaine sous mes ordres, je pense qu'il s'agit du lieutenant Gillette ............................. En sachant qu'il travaille actuellement pour vous, serait-il possible qu'il passe sous mes ordres dans un avenir tres proche ? Plus precisement, dans les deux jours a venir ?

Il prit de nouveau sa tasse et fit signe vers un fauteuil comme pour demander si il pouvait s'assoire

- Je peux .......... ?

- je vous en prie, dit Beckett l'air absorbé par une réflexion.

Il mordit le côté de sa lèvre inférieure en réfléchissant, puis leva la tête sans que ses yeux ne bougent, fixant un point invisible, et ouvrit la bouche avant de tourner la tête vers son interlocuteur.

- Si j'ai bien compris, ma marge de manoeuvre se trouve restreinte par votre présence qui vise à m'évaluer. Cependant vous avez été envoyé pour m'évaluer à la suite d'un déficit causé par un manque de marge de manœuvre. CQFD, votre présence ne pourra que causer plus d'ennuis à la couronne.

Il prit la pince et laissa tomber un sucre dans sa tasse d'un geste cérémonieux, avant de saisir la tasse en porcelaine, levant son petit doigt.

- Je n'ai rien contre vous, Amiral. Ce n'est rien de personnel, j'essaie juste de comprendre où le Roi veut en venir. Je ne suis qu'un humble serviteur de sa majesté...

Il but quelques gorgées, fermant les yeux en se délectant du goût légèrement amer du thé, un Darjeeling fin pour être précis, avant de reposer la tasse encore bien pleine sur le plateau.

- Et pour ce qui est du Lieutenant Gilette, je crois que le mieux serait de lui demander son avis avant de l'engager dans quoique ce soit. Je n'aime pas prendre de décisions sans le consentement de mes hommes, dit-il avec un fond de pensées imperceptible qui laissait croire qu'en certaines circonstances cette dernière phrase n'était pas applicable.

- Cela est tres raisonnable de votre part, je le comprend tres bien. Je suppose que vous allez lui demander directement ou dois-je le faire moi meme ?

Il finit son thé et le posa sur le plateau exposé devant lui .

- Je ne suis pas un fan de Thé mais je dois avouer que celui ci est tres bon. En revenant à notre sujet, je ne suis pasla pour restreindre votre marche de manoeuvre, point du tout. Le roi veut evaluer la façon comment vous gerer la situation difficile qui se trouve actuellement dans les caraibes. Et il veux comprendre pourquoi les navires ne sont jamais arrivé à quai. Par la suite, le roi lui meme aurait été avertit par source sur de certaines choses qui se serait produit dernierement dans les alentours et que vous n'y serez pas etrangé. Mon travail consciste à verifier cela. Quand a savoir ou le roi veut en venir, je ne peux point vous repondre sur ce sujet.

- J'en conviens. Répondit simplement Beckett en caressant son menton avec son index d'un air songeur.

Il soupira, puis il posa sa main à plat sur son bureau.

- Bien. Lâcha-t-il subitement. Si votre vaisseau nécessite quelques réparations, les techniciens et charpentiers de la Cie des Indes sont à votre service. Si vous avez besoin de quoique ce soit, faites-moi demander. Si vous voulez prendre un bain, adressez-vous à la jeune femme qui est entrée tout à l'heure, elle vous en fera couler un. Si vous ou votre équipage a faim, le cuisinier doit être en pleine préparation du repas. Et si vous n'avez pas assez de matelots, vous pourrez choisir quelques noirs-manteaux triés sur le volet.

Il adressa un sourire à l'amiral, puis il se repositionna confortablement dans son grand fauteuil.

- Et je ferai quérir le Lieutenant Gilette. Je vous tiendrai informé. Si vous avez d'autres choses à dire, faites. Sinon, vous pouvez disposer.